Dépister des maladies grâce à un test d’haleine

test d'haleine

 

L’idée de dépister des maladies à partir d’un seul test d’haleine revient au Dr Hossam Haick, professeur à l’Israël Institute of Technology, qui a réussi à mettre au point un nez électronique, nommé le “na-nose”. Une invention reconnue et récompensée par le milieu médical puisque le Dr Haick reçoit le prix d’excellence Marie Curie en 2006.

L’haleine renferme notre signature chimique

Ce dispositif médical a la faculté d’identifier et d’analyser les différents types de gaz que nous rejetons par notre souffle (on en dénombre plus d’une centaine). Une découverte plus qu’importante, quand on sait que chaque pathologie détient une “empreinte” ou “signature” chimique spécifique. Ce sont ces empreintes qui seront comparées à celles enregistrées par le test de dépistage afin de déceler la présence potentielle de maladie.

Pour ce faire, les scientifiques ont développé un ensemble de capteurs ultra-performant et d’une grande précision qui détecte les divers composants présents dans les échantillons du souffle des patients. Un résultat qui sera comparé avec les spectres des différentes signatures chimiques des maladies établis en amont par les chercheurs.

Même si ce type de test a été, dans un premier temps,  principalement conçu pour détecter les cancers, notamment celui du poumon, il permet désormais de dépister plusieurs autres types de maladies (syndrome de l’intestin irritable, pré-éclampsie, Parkinson, la sclérose en plaque, etc.).

Rapidité, facilité et efficacité

Outre la rapidité et la facilité du déroulement de cet examen, il est, de plus, particulièrement fiable (à + de 86%) et peu onéreux : il ne coûtera que 7.50 euros. Une révolution pour le monde médical, puisqu’à terme, on peut facilement imaginer le nombre de maladies qui pourraient être détectées de manière précoce, représentant un gagne-temps considérable pour le patient ainsi que pour l’ensemble du corps médical (réduction des coûts des examens, traitements lourds évités, etc.).

Seul bémol au tableau, sa commercialisation n’est envisageable qu’à partir de 2020.

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