Le stockage : l’avenir de nos données de santé
De nos jours, la digitalisation génère une création massive de données. Le secteur de la santé n’en fait pas exception. Innovations technologiques et numériques médicales aidant, la quantité d’informations de santé recueillies quotidiennement a explosé. Nous estimons même qu’elles devraient être multipliées par 50 d’ici 2020.
Perspectives nouvelles ?
Toute évolution s’accompagnant de perspectives nouvelles. Il est cependant indispensable de ne pas ignorer les inquiétudes qui s’en accompagnent. Le stockage des données de santé est l’un des volets principaux de ces interrogations.
Ces données à caractère très sensible sont très convoitées par l’industrie médicale et pharmaceutique. Elles nécessitent de ce fait un encadrement très accru de leur stockage. La notion de protection de la vie privée des patients et du secret médical doit impérativement être respectée, il ne doit pas avoir de violation de leur intimité à des fins commerciales et les mesures prises dans ce sens doivent être très drastiques.
Quels changements pouvons-nous envisager aujourd’hui ?
Dans le cadre de la modernisation du système de santé, une nouvelle loi a été adoptée c’est la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 qui prévoit le refonde de la procédure d’agrément par une procédure de certification accréditée par le COFRAC (comité français d’accréditation).
Cette procédure de certification est entrée en application le 1er janvier 2019. L’objectif de ce remplacement est d’accroître le niveau de sécurité puisqu’ il leur sera désormais imposé un audit sur site par un organisme certificateur indépendant qui vérifiera la réalité des mesures de sécurité mis en place par l’hébergeur. Ainsi, l’hébergement des données de santé passe donc d’un mode déclaratif à un mode audible et ces hébergeurs seront désormais certifiés pour 3 ans.
Aujourd’hui, avec toutes les dispositions entreprises, le monde de la santé numérique et l’avenir des données de santé se dessine lentement.
Le secteur commence à gagner en crédibilité et l’objectif désormais serait d’uniformiser les normes au niveau européen et pourquoi pas mondial.